Six votes consultatifs de plus en 2015 qu’en 2014

6 août 2015
Dominique Lemoine

En 2015, 162 sociétés ouvertes de ce côté-ci de la frontière auraient tenu un vote consultatif volontaire sur la politique de rémunération de leurs hauts dirigeants.

Une étude du cabinet Meridian Compensation Partners citée par Le Devoir affirme que ce nombre représenterait désormais environ la moitié des entreprises qui forment l’indice principal de la Bourse de Toronto, et qu’il était de 156 en 2014 et de 133 en 2013.

De plus, selon Meridian, les sociétés qui sont encore sous contrôle familial pourraient avoir un rythme d’adoption plus lent de ce vote, même s’il ne demeure pour l’instant que consultatif et volontaire, donc non exécutoire dans la décision finale relative à la rémunération.

Cependant, Le Devoir rappelle que la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario examinerait présentement l’impact concret de ces votes consultatifs volontaires sur les pratiques de rémunération, afin de déterminer si un vote obligatoire et/ou encadré par la loi, comme aux États-Unis, ne serait pas plus efficace pour rendre plus acceptables et équitables les pratiques de rémunération.

Meridian rappelle également que Barrick Gold, la Banque canadienne impériale de commerce et Yamana Gold ont toutes échoué en 2015 à faire accepter par leurs actionnaires leur plan de rémunération de la haute direction.

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